En la paroisse orthodoxe russe d’Anvers, une Icône de saint Nicolas le Thaumaturge exsude de la myrrhe

Le 16 juillet 2006, en l’église orthodoxe russe de la Nativité du Christ à Anvers, une icône de saint Nicolas le thaumaturge, archevêque de Myre en Lycie, a commencé à exsuder de la myrrhe. Les premiers signes ont été constatés durant la Divine Liturgie dominicale, immédiatement avant la communion. Sur la face du saint, du côté de l’œil droit, sont apparues deux gouttes transparentes, d’où se son mises à couler deux filets de fluide oléagineux clair, ressemblant à des larmes.

Ensuite, l'omophore de saint Nicolas s'est couverte de gouttes comme de rosée, et les fidèles ont vu de leurs propres yeux des fins filets de myrrhe commencer à s'écouler et exhaler un fort parfum.

Après la Liturgie, le recteur de l'église s’est personnellement assuré à deux reprises du fait de l’exsudation, ayant interrogé les paroissiens au sujet d’un possible écoulement d’huile de veilleuse sur l’icône. Le parfum qu’exhalait l’icône, de même que la couleur transparente de la myrrhe – semblable à de la rosée – se distinguait radicalement de l’odeur âpre de l’huile utilisée pour les veilleuse, dont la couleur est d’ailleurs d’un jaune sombre. S’étant assuré de l’impossibilité d’une confusion, le recteur a immédiatement célébré un office d’action de grâce avec hymne acathiste à Saint Nicolas le Thaumaturge. Durant la prière, tous les fidèles ont chanté, alors que la myrrhe continuait de s'écouler. La goutte formée sur la main droite du saint, levée en signe de bénédiction, a également engendré un long et fin filet d’huile, qui a laissé une trace huileuse sur une icône de papier. Dès que le filet eut atteint le bord de l’icône, la coulée s’est arrêtée et a commencé à sécher.
Les fidèles présents dans l’église, de même que le prêtre, ont été les témoins de cette exsudation de myrrhe, qui n’a eu lieu que sur l’icône de saint Nicolas le Thaumaturge. Aucune des icônes voisines, pourtant réalisées dans le même matériau, n'a laissé voir de signe d'écoulement de myrrhe.

Les gouttes transparentes de myrrhe, la coulée oléagineuse sur l’omophore de saint Nicolas et le fort arôme se sont conservés plusieurs jours, puis ont progressivement commencé à disparaître, soit de manière naturelle, soit en raison des attouchements des très nombreux pèlerins venus de Belgique et des pays voisins, prier devant l’icône et vénérer l’image miraculeuse.

Durant la semaine écoulée, plusieurs cas d’aide miraculeuse, accordée par saint Nicolas, à travers sa sainte icône, à des personnes connaissant des difficultés physiques ou des problèmes de vie, ont été connus. Un des fidèles, un jeune homme, a raconté que la veille de ces événements, la nuit du samedi au dimanche, il avait vu en rêve une église inconnue, avec les reliques de saint Nicolas. Les fidèles de l’église de la Nativité du Christ vénéraient ces reliques du saint et le jeune homme, étonné de voir ces reliques en ce lieu, s’est également approché pour les vénérer.


Tous les cas d’aide accordée au travers de l’icône myrroblite de saint Nicolas seront enregistrés par le recteur de l’église, sur base des témoignages personnels de ceux qui l’ont obtenue, car Dieu est glorifié en ses Saints (Ps. 144, 10).

Le jour même de l’exsudation, le 16 juillet, l’archevêque Simon de Bruxelles et de Belgique a visité l’église. Mgr Simon a vénéré l’icône de St. Nicolas et a célébré un baptême.