L’archevêque Simon de Bruxelles et de Belgique a présidé la fête patronale de la paroisse orthodoxe roumaine de Saint-Nicolas à Bruxelles

Le samedi 6 décembre 2008 (fête de saint Nicolas selon le calendrier grégorien), la paroisse orthodoxe roumaine de Saint-Nicolas de Bruxelles (Schaerbeek) a célébré sa fête patronale, pour la première fois de manière solennelle. A cette occasion, une Divine Liturgie – chantée en roumain, slavon et français – fut présidée par l’archevêque Simon de Bruxelles et de Belgique, entouré de l’évêque Marc de Neamtz, auxiliaire de la métropole orthodoxe roumaine d’Europe occidentale et méridionale (venu de France pour l’occasion), ainsi que de cinq prêtres et de trois diacres. Outre Mgr Simon, l’Eglise orthodoxe russe était représentée par le père Serge Model, secrétaire diocésain, et le protodiacre Alexandre Kurjatkin.

A l’issue de la Divine Liturgie, après le chant du tropaire de St Nicolas, les fidèles présents purent vénérer l’icône et la relique de Saint Nicolas de Myre, amenée de l’église-cathédrale russe de Saint-Nicolas. Dans son intervention qui suivit, l’archevêque Simon rappela l’importance de la vénération de saint Nicolas dans l’ensemble du monde orthodoxe, et notamment en Russie et en Roumanie. Il remercia aussi l’évêque Marc et la communauté orthodoxe roumaine pour l’invitation, de même que pour les prières à la mémoire du défunt patriarche de Moscou Alexis II. Enfin, l’archevêque russe offrit à la communauté roumaine une copie de l’icône des Saints Belges, dont l’original se trouve dans sa cathédrale. En réponse, Mgr Marc remercia Mgr Simon pour avoir présidé la célébration et amené l’icône et la relique, et lui offrit au nom de la communauté une icône de Noël.

Après que des friandises aient été distribuées aux enfants, une réception fraternelle attendait tous les participants, tandis que la chorale chantait des chants roumains traditionnels de la période de Noël. Cette célébration dans la plus jeune communauté orthodoxe en Belgique, particulièrement chaleureuse et fraternelle, est un signe des bonnes relations entre les communautés russophone et roumainophone de la capitale, qui depuis une quinzaine d’années, sont confrontées aux même défis.