Christianisme Orthodoxe

12/10/2014

 

St. Gery (ca. 540 – 590), 11 août

Ayant, dès son jeune âge, manifesté les plus grands dons, St. Géry se consacra très tôt au travail missionnaire sur le territoire de l’actuelle Belgique. Devenu évêque de Cambai et Arras, il passait de long mois en voyages, fondant des églises et créant des monastères dans les endroits les plus reculés. C’est ainsi qu’il fonda une chapelle au lieu dit « île des Cochons » entre les deux bras de la Senne. Par la suite, la chapelle devient une église, autour de laquelle se créa un petit habitat ; quelque temps après, le duc de Lotharingie y installa sa résidence – et ainsi naquit la ville de Bruxelles. St. Géry est considéré comme le fondateur de la capitale de la Belgique.

St. Lambert (636 – 696), 17 septembre

Fils de parents pieux et nobles, il manifesta des qualités exceptionnelles et dès ses 21 ans, devient évêque de Maastricht. Bientôt chassé de son siège par des intrigants, il passa plusieurs années dans l’abbaye de Stavelot dans l’humilité, comme un simple moine. Rétabli dans sa dignité, il s’investit dans la renaissance du christianisme, et entreprend des voyages lointains et dangereux, dans une mission d’apostolat. Intransigeant envers les vices des grands de ce monde, l’évêque attire leur haine. Ayant refusé de s’enfuir, St Lambert est mis à mort, alors qu’il était en prière devant l’autel, de la main de chevaliers exaspérés par ses reproches.

St. Bavon (ca. 600 – ca. 650), 1er octobre

Les jeunes années de St Bavon se passèrent en brigandages et larcins. Il dirigeait une bande de chevaliers violents et terrorisait la région, où à cette époque s’était installé St. Amand. L’évêque réussit à convertir le bandit, qui dès ce moment devint son compagnon et ami le plus proche. Son exemple permit de convertir beaucoup d’hommes, dont des membres de sa bande. St Bavon offrit tout le butin de ses larcins pour la construction du monastère, où il fut tonsuré et se mit à combattre se passions avec le même zèle qu’il avait appliqué à les servir. Par la suite, il se retira dans une réclusion sévère, et durant sa vie déjà fut renommé par de nombreux miracles.

St. Amand (594 – 651), 6 février

Dans sa jeunesse, il se retire au monastère, en dépit de l’opposition de son père, duc d’Aquitaine. Poursuivi par celui-ci, il fut contraint d’errer. Arrivé à Rome, et conformément à une bénédiction du St apôtre Pierre reçue en vision, il est sacré évêque sans siège et part pour la Gaule Belgique, contrée alors encore sauvage et païenne. Il y fonde des églises et des monastères, brise les idoles païennes, restaure la foi chrétienne parmi une population sauvage et hostile. Le roi Dagobert, au départ adversaire de cet évêque sévère envers ses vices, finit par se réconcilier avec lui et appuie son installation au siège de Maastricht. De nombreux saints ascètes ont reçu sa bénédiction et son aide dans leurs œuvres.

St. Remacle (ca. 600 – 675), 3 septembre

Se distinguant des son jeune age par sa piete et son intelligence, il fut installe par St. Eloi a la tete de l’abbaye fondee par celui-ci a Solignac, ou il se montra un brillant organisateur de la vie tant materielle que spirituelle du monastere. Il passa quelques annees a la cour du roi Dagobert, a la tete de son « conseil des ministres ». Mais il est surtout renomme en tant qu’« apotre de l’Ardenne », le restaurateur du christianisme dans des regions montagneuses et forestieres sauvages. L’abbaye de Stavelot fondee par lui sera l’endroit de nombreux miracles, dont la celebre histoire avec un loup, qui sur l’ordre du saint transportait des pierres pour la construction de l’eglise.

Ste Gertrude (626 – 659), 17 mars

Fille de Pepin de Landen et de Ste Itte, elle decida des son enfance de se consacrer au Christ et fut contrainte de fuir la maison paternelle, pour eviter le mariage impose par son pere. Devant la fermete de sa fille, Pepin finit par l’autoriser a prendre le voile au couvent precedemment fonde par sa mere a Nivelles, et dont Gertrude devint bientot l’abbesse. La vie au monastere etait difficile et meme dangereuse, en raison d’un environnement hostile, a demi paien, mais les bienfaiteurs et les actes charitables de Ste Gertrude purent progressivement amadouer les m?urs sauvages de la population voisine. Malgre une sante fragile, elle menait une vie ascetique, observant en permanence le jeune et la priere. Elle connut a l’avance le jour et l’heure de sa mort, et de nombreux miracles se sont produits et continuent a se produire sur sa tombe.

Ste. Gudule (650 – 712), 8 janvier

Elle est considérée, à côté de St. Géry, comme patronne de la ville de Bruxelles. Elle fut élevée au couvent de Nivelles, sous la direction de Ste Gertrude. Après la mort de celle-ci, elle revint dans sa maison paternelle et y persévéra dans la prière et les bonnes œuvres, préservant sa virginité, mais ne se considérant pas digne de la qualité monastique. Néanmoins durant sa vie déjà, elle était connue par ses exploits ascétiques et son aide aux nécessiteux, et après sa mort fut renommée par ses nombreuses guérisons miraculeuses.

St. Hubert (656 – 727), 3 novembre

Membre de la haute noblesse d’Aquitaine, St. Hubert vécut sa jeunesse dans le luxe et les plaisirs. Sa conversion fut soudaine et miraculeuse : ayant entrepris une chasse un Vendredi saint, il fut soudainement frappé par la vision d’un Crucifix dans les bois d’un cerf qu’il poursuivait, et d’une voix tonnante, l’appelant à la conversion. Ayant renoncé à son titre ducal et ayant suivi le noviciat monastique sous la direction de St. Lambert, il devint son successeur sur le siège épiscopal, qui fut à son époque, transféré à Liège. St. Hubert devient le véritable fondateur et organisateur de Liège en tant que centre du diocèse et commune citadine.

Ste. Godelieve (1050 – 1070), 6 juillet

La brève vie de cette sainte n’en fut pas moins un véritable exploit. Mariée très tôt à un homme notable, riche, mais brutal et cruel, elle attira la haine de celui-ci par sa douceur et sa bienveillance. Renvoyée par son mari dans une ferme lointaine, elle utilisait les moyens misérables qu’il lui accordait à aider les pauvres et bientôt suscita l’intérêt, puis l’amour de la noblesse avoisinante. On se mit à lui accorder de l’aide et du soutien, elle devient véritablement un flambeau du christianisme en cet endroit auparavant sauvage. Son mari, qu’un tel développement de la situation mettait en furie, lui envoya des tueurs à gages, qui la noyèrent de nuit dans un puits. Ce puits à Gistel est renommé aujourd’hui encore par ses guérisons miraculeuses ; son eau est particulièrement utilisée pour les maladies des yeux. On s’adresse également à Ste Godelieve pour obtenir le bonheur en couple et la paix en famille.